Journée sans bruit, pensées envahis d'une cacophonie. Marche lente à travers ces étagères que tu respectais. Chaque couverture de chaque ouvrage amenait un semblant de paix dans ce cœur gelé par tes songes fatigués. Activité particulière, l'homme que tu étais n'étais guère occupés à imaginer une vie rêvée dans un monde de magie, tel un compte de fée. Alors tu danses, à travers ces rayons, tu offres ton abandon. Pille en mains, tu places chaque recueil pour leur bien, mais n'était-ce pas ainsi ta fierté ? De voir tous ces bouts de papier relier ? Pour ne former qu'une histoire qui pouvait vous transporter de la tête au pied.

Tu t'arrêtes. Tes songes ont une fin et voilà que la bonne routine te reprenait. En papier glacé, tu rangeais à sa place une œuvre à côté de ton auteur préféré ; Dasai Osamu. La déchéance de l'homme avait été ton récit favori, te sentant porté par ces mots écrits. Mais sans faille te voilà emporté, dans tes secrets inavoués, mais de ta bulle, tu fus percé lorsque un choc venait avertir ton ouïe raffinée.

Ni une ni deux te voilà sur tes pieds, aux côtés d'une demoiselle perturbé. Douceur candide, ta main délicate se pose sur sa chevelure neigeuse lorsqu'un sourire apaisant gagnait le peu de sentiment ambiant.

« - Êtes-vous blessé ? Pouvez-vous vous lever ? Je m'excuse pour cet accident, j'aurais dû être présent. »

Voilà que ta voix semble nouée. Aurais-tu peur de faire connaissance et de l'inviter dans ta danse ? Brusqué, la tête rentrée, c'est avec un regard désolé que tu appuyais ta sincérité.