Fallait revoir le projet. Fallait revoir un truc qui n'allait pas dans les plans du nouvel abri vélo /moto. Mauvais endroit, problème de taille, d’emplacement ou bien pas assez de finances, honnêtement tu ne connaissais pas trop les détails. Mais Levi t'avait rappelé à la présidence, pour en parler. Tu n'étais pas contre. Après tout c'est toi qui avais lancé l’idée et tu t'étais comme donner à la cause pour offrir tout support nécessaire. Tant bien même tout ce qui s'était passé la dernière fois te trottait encore dans la tête, vous aviez convenue de vous retrouver, ce samedi, en fin de journée.

Et donc tu t'y étais rendu, sans avance, juste à l'heure ou peut-être un peu en retard. Sur le chemin tu n'as pas arrêté de mâcher, encore et encore, vos échanges. Restant profondément confus tu as pris la décision de jouer un peu la carte du « comme si de rien n'était passé » en présumant que Levi en ferait de  même.

Et une fois de plus, répétant les exactes même gestes, tu frappes, trois coups secs et patientes, main nerveuse venant se blottir sur ta nuque. Toi, troublé ? Carrément. Mais tu ne voulais rien laisser paraître, ces images en déjà-vu frappant ton esprit comme des vagues sur le rivage.

 À la différence de la dernière fois, Levi ouvre la porte de lui-même, attrapant ton regard de ses éternelles mirettes sombres. Tu sens que c'est toujours un peu tendu, tu sens que le froid qu'il te lance est modéré, un peu bancal. Il fait tout de même des efforts, alors tu essayes d'en faire de même.

Salut.

Tu sais pas si tu l'as dit avec une certaine intonation, si tu as essayé d'être joyeux, ou au contraire, froid comme de la glace. C'est que ce « salut » était sorti tout seul, au quart de tour, la seconde où celui de Levi s'était évadé de ses lèvres. Un peu plus et ça aurait sans doute eu l'effet d'une phrase coupée net. Puis tu l’écoutes, l'observe un peu, du coin de l’œil. Difficile de voir au travers de ses mouvements, mais la tension est si palpable qu'il en devient difficile de l'ignorer... Tu gardes un soupire pour toi et t'installes en choppant une chaise.


Donc. Quel est le problème avec l'abri ?

Dans un souci de politesse, tu le regardes droit dans les yeux, venant ensuite rapprocher la chaise jusqu'à la table pour te placer bien en face de ton interlocuteur. Mais pour être parfaitement franc, tu as cette brûlante envie de lui demander s'il va bien, au vu de ses épaules tendues et de cette main tremblotante sur sa cuisse.

Mais tu songes à y renoncer, difficilement...

a moins que...

Attend, Levi...ça va ?

 Ok. Tu vois le problème. Les tapotements répétés de Levi sur le plan de la fac résonnent comme un tic tac oppressant. Tu as tout ton temps, mais étrangement tu te sens stressé, comme si ne pas trouver de solution mettrait à mal ton intégrité et celle de Levi. Il faut réfléchir à une solution, et vite. Hm. Tu t'approches du plan, faisant glisser la chaise au sol. Tu inspectes chaque lieu du campus. Puis tu continues de t'approcher, tu abandonnes inévitablement ta chaise pour rester debout, mains déposées de part et d'autres du schéma. Tu es là, tout pensif, au-dessus de ce que vous cherchez à découper pour mettre tout le monde d’accord.

Ok... Est-ce- Commences-tu tendant ton bras un peu à l'aveugle vers ce qui te semble être d'un coin d’œil un pot à crayon pour te saisir d'un stylos ou bien d'un feutre vu l'odeur. Si on part du principe que l'on garde l’abri actuelle pour les motos ici. Tu dessines un rectangle, moche, aux angles arrondis, aux lignes un peu tremblantes. Est-ce qu'on peut mettre en place un abri à vélos là... ? Et tu regribouilles, un rond cette fois ci dans l'espace entre l'infirmerie et le local sportif.

Après coup, tu redresses ton visage pour capter le regard de Levi, tout sourire. Malgré le fait que tu sois presque totalement sûr de toi, tu cherches dans ses iris une forme d’approbation.

Qu'en penses-tu ?

 Tu penches la tête sur le côté, profondément confus et reposes toute ta concentration sur le plan. A bien y regarder, faut croire que t'as pris le schéma à l'envers et le rouge te prend les joues. Visage calciné de honte, les pommettes enflammées, tu laisses un nouveau rire percé ce silence oppressant tandis que ta tête se penche en avant, cachant au mieux ce visage dévoré d'embarras.  

T'as raison, excuse moi haha... j'suis con.

Non et toujours non. Des refus en veux-tu en voilà. Tu te reprends, gardant néanmoins un reste de rouge sur la frimousse. Puis tu suis avec attention ce que tu dis Levi. Parfois tu le regardes, intrigué, parfois tu fais retomber tes yeux sur le dessin. Tu vois exactement où il veut mettre le local... et c'est tellement petit que tu en soupire d'avance mais... avez-vous le choix ? Pas vraiment.

Ouai... c'est pas très grand en effet... mais on a pas mieux. C'est une petite victoire, c'est déjà ça !

Comme disait Levi, il fallait savoir s'en contenter. Ils n'auraient pas mieux, c'est évident. Tu restes cependant quelque peu pensif, lorgnant avec un rien du tout de doute le plan du campus. Progressivement tu devenais curieux de ce nouveau projet que l'administration voulait mettre en place. Si curieux que le sujet te vint naturellement.

Tu sais pourquoi on nous a refusé l'emplacement ?

Toujours penché sur la table, tu redresses à nouveau le regard. Levi n'a pas bougé, ou si peu...le fixer de cet angle-ci, alors que tu es normalement plus grand est intéressant.

 Tu l'observes. Attentivement. Tu détailles les traits de son visage. Ses mèches noires ses yeux fins, l'arête de son nez.  Tu évites ses lèvres, sourcils froncés d'un tu ne sais trop quoi. Ce qui s'est passé les jours précédents n'a toujours pas le moindre sens pour toi. Et malgré toi, tu n'arrives pas à l'oublier. Tu finis par te redresser, complètement, retenant entre tes crocs fermés un petit soupire.

Tu en fais déjà beaucoup. Rien que d'avoir pris de ton temps pour qu'on revoit l'abri tous les deux. C'est que tu aurais juste pu prendre la décision tout seul, au final. Je n'ai pas servi à grand-chose.

C'est vrai ça, tu sers pas à grand-chose ici. Il y avait déjà réfléchi, de son côté. Sans doute avait-il même déjà prit sa décision avant même que tu ne mettes un pied dans la salle du conseil. Ta main glisse sur le schéma, pousse le stylo d'un mouvement nonchalant. Enfaîte, il t'a peut-être fait venir pour autre chose... Tes doigts se recroquevillent sur la table, en un poing décidé.

C'était quoi l'autre jour ?

Regard redressé, alors qu'il recule, tu fais en sorte de recroquer cette distance en t'approchant malgré la table qui se trouve encore entre lui et toi. Yeux dans les yeux, confrontation totale et sûrement douloureuse.

J’arrête pas d'y penser...

 La confusion reprend, s’agglutine, se développe comme toxine. Ça bouillonne dans tes veines, ça te mord les os. Tout ça s'entasse, tout est de plus en plus lourd. Tu grimaces. Franchement tu pourrais la cacher, cette chose qui t'angoisse, cette incompréhension maladive, mais à ce stade ce n'est plus la peine. T'as décidé de faire face, de comprendre, aujourd'hui et maintenant. Alors tu grognes. Ce n'est pas méchant ( quoi que ) mais voilà que ta patience s'effrite. Tu sais ce que tu veux, des explications, des réponses à tes questions.

Pas ton genre ?! Tu m'avais l'air plutôt sûr de toi quand tu m'as embrassé bordel...

Cynisme, sarcasme, appelez ça comme vous voulez. Par instinct, tu lui saisis le poignet. Tu fais un peu forceur, c'est vrai. Mais c'est plus fort que toi. Pour des raisons qui t'échappent, ça brûle, mais tu sers davantage, le voulant là, face à toi. Tu sais qu'il pourrait bien repartir tu ne sais trop où, tenter de fuir pour t'épargner des explications. Entre vous, cette foutue table... ! Non. Heureusement qu'elle est là... cette table. Tu tapes du poing. Retenant tes mots. T'as l'impression qu'on joue avec toi. Ça te rend dingue, ça te rend juste fou.

J'essaye de comprendre... de TE comprendre !

 Ne pas comprendre est peu dire. Ce n'est plus vraiment une histoire de simple confusion à ce stade, c'est juste le plus gros merdier de l'histoire des sentiments. C'est quoi son délire à Levi ? T'as bien envie de lui demander, honnêtement. De mettre les points sur les « i » comme on dit, mais visiblement il en sait rien. Ah bah super. Vous êtes bien avancés dis donc. Et ça, ça te fout la rage. Comment on peut ne pas savoir ? C'est pas un ptin de jeu ce genre de truc. Tu détestes ça, profondément, ces baisers volés à l'arraches et ces je t'aime remplacés par des j'te baise. Ça te rappelle des choses. Des souvenirs te reviennent. Des images éclatent mais rien n'est liés. C'est le bordel, un véritable puzzle de 500 pièces.

Et cette ptin de table j'te jure. Tu peux pas possiblement la virer alors tu grimpes dessus, tu lâches momentanément son poignet pour passer de l'autre coté du bureau avec une agilité et une force supposées. Là, une fois vraiment en face de lui, d'yeux et de corps, tu lui saisit de tes larges pattes ses épaules. Tu le forces même a s’asseoir sur sa chaise, se trouvant juste derrière lui. Et qu'il y reste. Tes mains se plantent sur le dossier, le foutant définitivement en cage, entre tes deux bras tendus.

J'essaye pas de lire à travers toi, j'essaye de comprendre putin ! Je veux en savoir plus sur toi... Je veux savoir la vérité, c'est tout. Je sais au fond que t'es pas comme ça. Je sais que... Ça t'arrache un grognement, pas tout à fait sûr de ce que tu t’apprêtes à dire, tu baisses juste les yeux, sur ses derniers mots. ...que tu jouerais pas à ce genre de jeu... tu peux pas... Tsss....

 T'as l'impression de reculer. Chaque mot choisie et lancé, t'éloignent de ce que tu crois être le président du conseil des élèves... Mais n'est-ce pas ça, le vrai Levi ? Là, juste devant toi, depuis le tout début, yeux plantés dans les tiens, à souffle court et aux paroles sensibles, dégorgeant d'émotions ?  Tu as là un jeune homme dévoré par tu ne sais trop quoi, perdu, confus, enseveli sous les sentiments, en vagues charnues qui tombent, qui s'écrasent et qui essayent de te noyer, toi. Et tu as cette désagréable impression d'être l'ennemi et la victime ..

Il est là, bloqué, enfermé, mais toujours aussi fière, toujours aussi têtu... ça te fout en rogne.

Ferme-la !

Violent, net, précis, comme la lame d'un couteau. Tes doigts s'enfoncent dans le dossier de sa chaise, griffes humaines qui se planteraient bien dans sa peau. T'as la rage en gueule, le sang en flammes. Tu le connais pas bien Levi, c'est clair, mais il est là, agressif. Ça te désole, les mots qu'il choisi pour toi, pour te faire reculer, te dire que t'es trop con pour comprendre, trop con pour rester. Tu peux encore sentir la froideur de son regard, que tu essayes de soutenir avec le brasier de tes yeux. Une danse maladroite, de feu et de glace. Deux superpuissances qui s'affrontent, qui se font face. Tu ne comptes pas lui laisser de terrain, au contraire.

Brûle le.

Pourquoi tu crois que tout le monde en a rien à foutre ?! Qu'est que j'fous ici à te parler si j'en ai rien à carrer de toi ?!

La rage, elle te liquéfiait presque la figure, tellement intense qu'elle en deviendrait sûrement contagieuse. Sous ce regard soutenu tu sens doucement se hérisser les poils de tes bras, de ta nuque. Vous êtes tout les deux pris au piège. Aucun échappatoire.

Tu te forces à sourire. Tu viens presser ta main sur sa nuque, brisant la cage, resserrant les liens.

Alors voilà ta chance , montre moi qui tu es vraiment. Agis, parle, frappe, je m'en fous, fais ce que tu veux. Mais fais le, maintenant.

Le ton de ta voix est grave, en équilibre entre le suave et l'irrité. Tu ne comptes pas le lâcher, pas avant qu'il ne se soit exprimé. Tu t'y accroches, comme si ta vie en dépendait, doigts sur son cou et tu ne le quittes pas des yeux.

 Tu souris, tristement. Tu le regardes, le fixe, minutieusement alors que tes doigts glissent simplement sur le long de sa nuque avant d’érafler ses épaules. Tu ne retiens plus rien, ni ne caches cette déception qui te bouffe le visage. Tu te contentes juste de le regarder, de lui faire comprendre dans un tout dernier effort, au travers de tes yeux gris, qu'il a fait le con, qu'il te déçoit, qu'il t'a fait mal. Étrangement mal. Tu as juste l'air blessé... Mais pas un seul mot ne sort. Tu as encore les crocs serrait de cette affreuse rage et donc tu prends la décision de reculer, avant de lui coller une, le laissant là, sur sa foutue chaise. Poings serrés, tu te retournes, pousses la table avec force. Les pieds de cette dernière raclent le sol, tout tremble, les stylos roulent et tombent en fracas de plastique.

Faut croire que j'avais raison. On est rien... et on sera jamais rien. Dommage, je t'aimais bien.

Puis tu claques la porte en sortant, si fort que ça couvre un nouveau grognement. Une fois dans le couloir, tu soupires lourdement, posant ton dos contre le mur jusqu'à te laisser glisser par terre. L'une de tes mains vient prendre place sur ton visage aux mille émotions.  Tu ravales un début de panique, sentant ton souffle se couper d'un rien. Qu'est que tu détestes ça....Tu hais ce genre de conflit inutile, maudis ce trop plein d'émotions qui t’étouffent. Cette ignorance, cette impression de n'être juste rien te fait un mal de chien.

Tu déglutis, si fort que ça te fait mal. Tu as la voix coupée de ce que tu détestes appeler sanglots, mais pas de larme, juste une gorge serrée. Dans l'obscurité de ta main, yeux clos, tu soupires pour réguler ce souffle qui est supposé te maintenir en vie. Tu sais pas y faire avec les émotions, ça te rend dingue, ça te rend faible à en perdre le contrôle. Puis sur ta gauche, la porte s'ouvre. Tu te figes, se cachant d'avantage si c'est possible dans l'ombre de tes doigts.

Tu laisses juste faire à ce stade. C'est que tu n'as plus assez de force pour grogner, rire, ou faire quoi que se soit d'autre. Alors tu restes juste là, par terre. Il s'installe à coté, tu le sens, mais pas de réaction. Puis sa main sur la tienne te fais légèrement sursauter. Tu peux pas t'empêcher de sourire amèrement, et tu laisses juste apparaître tes yeux, pour le regarder, genou remonté pour supporter ta joue.

Moi non plus... soupire-tu. moi non plus...

Tu t'es répété, comme si le dire une seule fois n'était pas suffisant pour que levi comprenne.

Tu lui offres toutes ton attention. Tu bois ses paroles sans sourciller. Sa main sur la tienne, puis sur ta nuque, tu viens finalement déposer tes doigts sur son poignet, caressant sa peau du pouce. C'est plus fort que toi. Depuis l'autre jour, Levi à sut occuper pas mal de tes pensées. Et t'as cherché à comprendre, seul, de ton côté. T'as ruminé, t'as cherché à faire comme si de rien n'était... sans succès. Puis des souvenirs étranges ont frappés, si fort, qu'ils t'ont rendus fous. Levi est complexe. Il ose cependant enfin te dire ce qu'il en est, ce qu'il ressent lui. Ce qu'il veut, ce qu'il pense. Alors tu souris, lui souris, le tirant délicatement vers toi.

Au début pas un mot, juste du contact, pur et simple, quoi qu'ici... un particulier, tantôt brûlant, tantôt froid. Tu es du genre tactile de toute façon,  alors ton menton vient trouver refuge dans le creux de son épaule, tout près de son cou. Ta joue frôle la sienne. On ne dirait pas comme ça, quand on le regarde de loin, Levi, mais il est très doux au touché. Si doux que tu ne peux t'empêcher de retenir un rire en souffle chaud contre sa veste. En réalité tu es bien là, plus que bien même. Tu décides, finalement, après réflexion, de ne pas lâcher son poignet, pour ne pas briser son initiative si courageusement prise. Tu fonds contre lui, sentant tes muscles se détendre...

Merci levi... de te confier. Tu frottes ton museau contre lui, t'enfonçant d'avantage si c’est possible, serrant ton étreinte, si éperdument perdu dans le geste que tu as subitement peur de le briser.je n'ai pas l'intention de te faire du mal. promis..

Promis.

Une étreinte, un partage, tout en intimité. Vêtements froissés, peau qui se frôle et qui frisonne. Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui veut se confirmer. C'est un ressenti qui prend le geste pour parole. Un instant infini, qui laisse au silence la douce mélodie d'un vide chaud. Une façon peu commune de faire respirer le cœur en l’étouffant contre celui de l'autre.

On est bien là.

Que tu soupires, tout doux, presque inaudible, tes mots se noyant dans le creux de son épaule. Mais toutes choses ont une fin, et délicatement, tu te détaches. Vos joues se touchent de nouveau, en étincelles qui ne peuvent empêcher de te faire une fois de plus rire. Tu coupes le contact, laissant cependant au bon vouloir de Levi, sa main sur ta nuque.

On est un peu plus que rien... n'est-ce pas ?

 C'est bizarre. Tout est bizarre, avec Levi. Tu ne comprends pas plus que lui. Tout ce que tu sais, c'est qu'il n'est pas comme tout le monde le décrit. Il est plus sensible, plus fragile, plus franc, plus méchant. Il penche, tombe, pleure sûrement. Il se relève, brûle, détruit... certainement. Tu ne sais pas. Et tu ne peux même plus dire avec certitude « tu ne sais plus » car visiblement, tu n'as jamais rien compris. Plus aucun moyen de discerner le vrai du faux, juste un ramassis de confusion et de sentiment. Un amas de contact, un tas de regard, une accumulation incertaine de cries et de rires vicieusement entremêlés...

Que faire, que dire. Vous avez l'air bien bête, là, assis par terre dans ce couloir, toi un peu cassé, lui... un peu perdu. Tu prends une grande inspiration, te redressant finalement après que sa main est glissée le long de ton dos. Debout, tu ne peux t'empêcher de le regarder, de l'observer et instinctivement, c'est ta main qui vient se tendre vers lui, pour qu'il la saisisse.

Retournons dans la salle.

Et tsais pas, tu souris, comme à ton habitude.