We were wilder in our boots

Tu es douée, Ombeline. T’es plutôt futée. Mais il y a des domaines qui ne te vont pas, dans lesquels tu es loin d’être réellement à l’aise. Ça arrive à tout le monde, tu me diras. Mais tu es plutôt entêtée comme jeune femme. Alors, quand tu as peur, tu affrontes. Ou du moins tu essaies. Parce que ça n’est pas toujours très probant en soi. Mais tu as quand même envie d’avancer.

Une des choses qui t’effraie quelque peu, qui te donne envie de te cacher et de ne pas en parler, c’est le fait que tu ne saches pas nager. Tu boxes bien, tu es capable d’organiser une soirée mémorable, tu peux citer le nom et la signification de chaque fleur, mais tu es incapable ne serait-ce que de faire le petit-chien lorsque tu es dans l’eau. Ça n’est pas handicapant dans la vie de tous les jours, mais ça peut le devenir. Alors, cette année, tu as pris la décision d’apprendre à nager. Seule.

Oui, la meilleure idée du monde.

Tu as observé des vidéos sur UTube pour assimiler les techniques, essayer de les reproduire dans l’eau c’est néanmoins une autre paire de manche.

Tu as acheté un maillot de bain, une pièce, classique. Tu es là pour apprendre à nager, pas pour draguer. Tu ne voyais pas l’intérêt de payer deux fois plus cher pour un bikini. Finalement, tu entres dans l’eau. Les cours sont finis et, si la nuit n’est pas encore tombée, tu es presque sûre que tu n’es pas censée être là en dehors des heures d’ouvertures. Mais personne ne viendra, n’est-ce pas ?

Tu n’as pas pied et tu n’oses pas lâcher le rebord. Pourtant tu te forces à t’en éloigner légèrement, simplement histoire de tenter quelque chose. Mais tu coules, à pic. Tu te débats alors pour rejoindre un mur, en vain.

Vas-tu réellement mourir ici ?

(c) kendall

You look perfect tonight

La lumière se tasse peu à peu alors que tu bois la tasse. Tu coules, Ombeline. Parce que tu as voulu jouer à la maligne, tu as voulu prouver que tu étais au-dessus de tout. Alors tu coules. L’air vient bientôt à manquer à tes poumons et tu te laisses aller au fond de cette piscine.

Soudainement, des mouvements. Des mains sur ton corps, tu es remontée et l’air s’engouffre furieusement dans tes poumons. Instinctivement, tu t’accroches au cou de celui qui deviendra ton sauveur. Tu tousses, l’air brulant ta trachée. Tu inspires longuement, puis par petite inspiration, les larmes te montant aux yeux.

Idiote, quelle idiote. Pourquoi as-tu fait ça ? Qu’avais-tu besoin de te prouver.
Et puis, la voix s’élève. Tu clignes des yeux et hoche un peu la tête, incapable de lâcher prise sur le jeune homme. Ton regarde croise les orbes céruléennes lorsque tu essaies de parler et tu inspires doucement avant tout exercice du genre.

« Ça va… merci… »

Tu es penaude. Tu te sens bête. Tu es bête.
Tu lèves les yeux vers lui et observe autour de vous. T’es presque rendue au milieu du bassin, et t’as aucune idée de comment tu es arrivée là. Tu passes le dos d’une de tes mains sur tes yeux et inspire doucement.

« Je… peux vous demander de l’aide pour… retourner au bord ? »

Tu es ridicule, Ombeline, mais c’est bien fait pour toi.

(c) kendall

Come together

Tu te laisses porter, ne faisant que battre doucement des pieds pour aider ton sauveur à rejoindre la rive, la terre ferme. Une fois le rebord à ta portée, tu t’y agrippes, comme si ta vie en dépendait. Et au fond, c’est un peu ça. Ta vie en dépend. Tu te hisses à la force de tes bras, aidé par le jeune homme. Une fois perchée, en sécurité, tu poses ton regard sur la silhouette inconnue qui t’as empêché de finir noyée.
Dieu que tu lui en es reconnaissante.

Et puis, la question. Tu clignes des yeux et tu te sens rougir. Tu détournes un peu le regard, gênée. En même temps, il ne s’agissait que d’un secret de polichinelle. Bien que tu aurais simplement pu être victime d’une crampe en pleine entraînement. Mais si ce jeune homme était là si tard, c’est qu’il devait connaître le coin. Et probablement les habitués de la piscine.

« Je plaide coupable. »

Une grimace ponctue ta phrase alors que tu passes une main dans tes cheveux détrempés pour les ramener en arrière. Tu lui offres un sourire désolé avec de soupirer, ta main descendant sur ton visage pour te frotter les yeux.

« Mais quelle conne. »

Tu le voyais, maintenant que tu avais faillis mourir, à quel endroit exactement était ta bêtise. Tes mains finissent sur ton menton et tes doigts sur tes lèvres, ton regard examinant l’étendue d’eau chlorée d’un regard absent.

« Je suis désolée. Je me suis dit qu’apprendre à nager seule devait être une bonne idée à mon âge. Spoiler Alert, ça ne l’est pas. »

Un rire sans joie quitta tes lèvres alors que tu reportais ton regard sur lui.

« Encore merci… Je suis désolée de vous avoir importuné. »

Et tu étais sincère, tellement sincère. Sans lui tu ne serais plus qu’un cadavre imbibé d’eau.

(c) kendall

Emmenez-moi au bout de la terre

Tu sais que ton comportement peu avoir l’air un peu excessif vu de l’extérieur. Mais, après tout, tu es excessive. Tu ne t’en es jamais cachée. Mais ce grand dadais ne peut pas le savoir. Parce que tu ne le connais pas. Tu l’as déjà croisé, des yeux pareils ça ne s’oublie pas, mais il n’a pas dû faire attention à toi, et puis vous n’avez jamais eu de conversation. Alors, il ne peut pas savoir.

Mais tu as ce côté perfectionniste, ce côté qui n’arrête qu’une fois que tu y es arrivé. Et qui a du mal à accepter les échecs. Parce qu’ils entachent cette belle confiance en toi que tu aimerais tant avoir réellement. Parce qu’ils te montrent que tu n’es pas exceptionnelle, que tu n’es que comme les autres.

« Je sais… Désolée. C’est juste que… j’ai été idiote. »

Tu tournes la tête vers lui et lui offre un sourire doux. Il est gentil, ce garçon. Tu l’as probablement ennuyé dans sa soirée mais il est là, près de toi, à te sourire et à te proposer de t’apprendre à nager.
De t’apprendre à nager.

Tu te redresses d’un coup, surprise. Encore un peu sonnée de tes mésaventures aquatiques, tu écoutais sans entendre. Ou tu entendais sans écouter plutôt. Mais qu’importe, tu clignes un peu des yeux et te mordille la lèvre, hésitant un instant.

« Ce serait génial mais… Je n’ai pas envie de t’importuner avec ça. Tu as sûrement autre chose à faire que d’apprendre à nager à une folle comme moi. »

Un rire ponctue ta phrase et tu lui tends finalement une main, tes esprits revenant un peu à toi.

« Je m’appelle Ombeline, au fait. »

(c) kendall

J'irai au bout de mes rêves

Il semble un peu pris de cours, Peter. Il ne s’attendait pas à ce que tu lui répondes ça, visiblement. Mais, tu es un peu gênée. Et puis, tu clignes des yeux. Depuis quand est-ce que tu es aussi gourde ? Après tout, tu n’es pas non plus complètement idiote et tu sais ce que tu veux : apprendre à nager. Et Peter ici présent semble être un très bon nageur. Alors pourquoi diable refuses-tu aussi bêtement une chance inouïe de pouvoir apprendre en bonne compagnie ? Tu relâches sa main, immense et terriblement agréable au touché, pour croiser tes bras sur ta poitrine.

« Je serais ravie que tu m’apprennes à nager, Peter. »

Et puis, il y a quelque chose que tu peux faire pour lui aussi, tu peux payer des leçons. Parce que c’est la moindre des choses : tout travail mérite salaire. Et c’est un travail. D’autant qu’il devra te supporter derrière pendant un temps indéterminé. Alors, au fond, ça ne te gêne pas.

« D’ailleurs, je peux payer pour ça si tu le souhaites, ce serait normal. En argent, en petits plats, en cours de boxe… J’ai quelques cordes à mon arc pour te renvoyer l’ascenseur si tu le souhaites ! »

Tu es sûre que tu peux l’aider autrement aussi. Lui organiser des fêtes ou bien lui donner des conseils de mode. Il y a une multitude d’autres choses qui te sont possibles.

(c) kendall

You follow my lead

Indécise, probablement. Tu n’es pas sûre que le jeune homme ne perde pas son temps avec toi mais, après tout, tu ne le connais pas. Tu pars maintenant du principe que c’est lui qui l’a proposé alors, pourquoi ne pas en profiter ? Tu souris, ta mésaventure devient peu à peu un mauvais souvenir. Les pieds toujours dans l’eau, tu bouges un peu pour faire des cercles avec le bout de tes orteils, observant les reflets et les orbes s’étendre sur la surface.

« D’accord alors, je te devrais un service et c’est un bon sans délai d’utilisation. »

Un sourire malicieux pris place sur tes lèvres. Même s’il ne l’utilisait jamais, tu savais qu’il était envisageable que le jeune homme ait besoin de quelque chose un jour. Et tu serais là, même s’il s’agissait simplement de l’écouter parler d’un problème de cœur, de sa passion pour l’eau ou de son envie de collectionner les coléoptères. Ou même s’il lui venait à l’idée de t’embaucher professionnellement, tu le ferais gratuitement pour le remercier.

« Je suis prête, M’sieur le prof ! Qu’est-ce que je dois faire pour commencer ? »

Tu n’étais pas sûre que descendre directement dans l’eau était la meilleure idée, mais tu attendais surtout les directives du brun.

(c) kendall

I let you know

Tu lui as un peu foutu un vent, quand on y pense bien. Tu l’as pourtant vu te tendre les bras, tu aurais peut-être dû t’y jeter sans crier garde. Mais tu pensais à autre chose. A la manière de le remercier. Mais peu importe. Tu t’avances pour te laisser glisser dans l’eau, posant tes mains sur ses avant-bras pour ne pas couler. Tu n’as pas peur de l’eau en elle-même.

« L’eau n’est pas le souci en soi… Je crois ? Je trouve presque ça apaisant. Enfin, l’eau de mon bain et celle d’une piscine n’ont rien à voir tu me diras… Bref. »

Tu te tais finalement, un sourire embêté aux lèvres. Tu bas des jambes, naturellement, pour essayer de te maintenir à la surface. Tu plantes ton regard dans les pupilles aussi bleu que les tiennes et tu te mords la lèvre.

« Comment je fais pour être complètement détendue dans l’eau alors… ? »

C’est presque un murmure, comme pour arrêter de parler trop fort dans un sanctuaire bien trop silencieux. Tu l’observes, lui il a l’air si bien dans cette piscine.
Un vrai poisson.

« Tu nages depuis longtemps, toi ? »

(c) kendall

On a qu'à se cacher sous les draps.

Un frisson parcourt ton échine sans que tu ne puisses réellement savoir à quoi c’était dû.
Les deux mains posées sur les avant-bras du brun, tu le laisses agir, ne sachant pas réellement quoi faire d’autre.
Et puis.
Tu as confiance.

Tu ne sais pas pourquoi, ni même comment. Après tout, tu ne le connais pas. Tu ne l’as même jamais vu. Alors pourquoi le laisses-tu agir sur ton corps sans aucune crainte ?
Parce que s’il avait voulu, tu serais morte.
Parce que s’il n’avait pas été là, tu aurais été un poids au fond de cette piscine.

Alors, tu n’as aucune crainte. Tu sais qu’il ne te laissera pas couler.

Ton corps suit le mouvement imposé par Peter et tu te retrouves rapidement sur le dos, la moitié de ta tête dans l’eau. Tu fais en sorte de garder tes oreilles au-dessus de la surface pour entendre l’histoire qu’il te compte. Tu le fixes, surprise d’une telle confession.

« Tu es fort… C’est incroyable de parvenir à faire face à ses peurs de cette manière. Et encore plus de réussir à en faire une force. »

Tu es sincère. Tu ne te permettras pas de juger son père, même si au fond tu ne comprends pas ce qui peut pousser un homme à noyer son fils. Mais tu ne connais pas leur histoire. Malgré tout, tu as bien envie de le serrer contre toi comme pour lui dire ça va aller. Mais Peter est grand, il n’a pas besoin d’une pseudo-pitié de ta part, bien qu’au fond ça ne soit pas réellement ça.

En attendant, tu te concentres, tu laisses tes bras le long de ton corps et tu fermes les yeux, profitant un instant des clapotis de l’eau contre les rebords de la piscine. Tu te détends perceptiblement et tu flottes.
Tu flottes.

(c) kendall

Wait for here to come home.  

Et tu flottes. Tu as finalement laissé ta tête reposer sur l’eau, écoutant alors les résonnances aquatiques au fond de la piscine. Tu sens les mains de Peter quitter ta peau mais tu ne rouvres pas les yeux. Tu lèves un peu la tête pour l’écouter, un sourire étirant tes lèvres.

« Je n’ai aucune envie de me laisser tirer vers le bas. »

La voix est toujours basse, toujours dans cette idée de sanctuarisation de la piscine. Elle rouvre finalement les yeux pour accrocher son regard, lui offrant un sourire.

« Je ne sais simplement pas comment nager. Il y a quelqu'un qui t'a appris, toi ? »

Mais elle a envie d’apprendre alors, elle continue de flotter avant de finalement perdre un peu l’équilibre, ses fesses coulant à pique alors qu’elle s’accrochait à l’épaule de Peter avant de boire la tasse. En remontant, elle toussa un peu avant de se mettre à rire.

« Pardon, je devrais éviter de changer de point d’équilibre je pense… »

(c) kendall

I wanna be your man, your lover and your friend.  

Sur le ventre, c’est tout de suite plus compliqué. Tu essaies de te contenir et de garder une certaine stabilité. Tu tends les bras de chaque côté de ton corps, tes jambes aussi. Comme si tu étais une étoile de mer. Par contre, tu regardes bien droit devant toi pour ne pas boire de nouveau la tasse. Une fois c’est drôle, pas deux.

« Oh ? Comment il est ton meilleur ami ? Il vit à Stellaris ? »

Tu te mords la lèvre, Ombeline. Douce Ombeline qui est tiraillée par sa soif de curiosité et son respect humain. Alors pour le moment, tu ne reviens pas sur le sujet. Tu préfères continuer sur cette question-là.

« J’ai une meilleure amie aussi. On est très différente. Elle s’appelle Trix. Enfin, Bellatrix. Mais je l’appelle Trix. Elle est garagiste, elle est très douée d’ailleurs. On est ensemble depuis toujours quasiment. »

Tu flottes, tu te sens bien. Tu as trouvé un équilibre précaire mais un équilibre quand même. Tu fermes les yeux un instant et tu soupires doucement. Tu as de la chance d’avoir vécu dans la famille qui est la tienne. Au moins tu es sûre de ne pas avoir de traumatisme de ce genre dans ta vie.

(c) kendall

Say goodbye to the world you thought you lived in

Tu te sens sereine. Les mains de Peter te maintiennent la tête hors de l’eau, elles te permettent de te sentir totalement en confiance. Tu n’as jamais eu de mal à faire confiance, cela dit. Mais là c’est différent. Ta vie était en jeu.
Tu le sens dans sa voix, que quelque chose ne va pas. Alors tu jetes un œil en coin, sans vraiment bouger. Tu ne vois pas grand-chose mais tu soupçonnes un brin de tristesse.

« Oh ? D’où venait-il alors ? Comment vous vous êtes rencontrés ? »

Ta curiosité te perdra, Ombeline. Mais c’est elle qui parle. Ton côté détective. Tu as tendance à oublier que ton monde n’est pas le seul, et tu es curieuse, avide de connaissance.

« On t’a parlé de Trix ? Qu’est-ce qu’on a bien pu te dire sur elle ? »

Elle eut un rire. Bellatrix était un sacré numéro mais elle n’était pas méchante en soi. Sauf si on l’enquiquinait réellement.

(c) kendall

I can't stop hearing

Tu clignes des yeux. Tu as tendance à oublier que Stellaris n’est pas la seule ville au monde. Tu souris un peu et essaie de battre des pieds, doucement. Tu n’avances pas vraiment, mais tu flottes. Tes pensées s’envolent un peu. Tu t’étonnes de ne jamais avoir eu d’envie de voyage. Mais maintenant que Peter te parle de son pays, tu commences à te demander si tu n’aimerais pas aller plus loin.

« Ca doit être beau comme pays, la Russie…Tu as beaucoup de souvenir là-bas ? »

Et puis, le sujet passe sur Bellatrix. Tu sens qu’il essaie de minimiser un peu et ça te fais d’autant plus rire. Bellatrix n’est pas quelqu’un de facile à vivre, tu peux très bien le comprendre. Et tu penses même que c’est parce que vous êtes collées l’une à l’autre depuis l’enfance que vous vous entendez si bien.

« Ne t’en fais pas, je sais à quel point elle peut être excessive et que tout le monde ne réussit pas forcément à supporter son caractère. Mais je l’aime comme ça aussi, elle a toujours été là pour moi et je serai toujours là pour elle. »

Un sourire doux étire finalement tes lèvres. Oui, malgré ses défauts, Bellatrix pourra toujours compter sur toi.

« Mais je suis curieuse de voir qui elle encore pu se mettre à dos et comment elle a fait son compte ! »

(c) kendall

I can't stop hearing

Tu sens qu’il ne se confiera pas plus à ce toi ce soir. C’est dommage, tu aurais aimé en connaître davantage sur l’homme qui t’as sauvé la vie. Mais ce sera pour une autre fois, tu n’en démords pas. Tu l’écoutes parler de son meilleur ami d’un air amusé et tu t’agites un peu.

« C’est exactement ça ! Aujourd’hui, Trix ne me calculerait même pas. Je suis peut-être trop dans le moule pour elle. Mais comme on se connait depuis toujours, c’est tellement naturel… »

Un sourire tendre étire tes lèvres.

« Comment il s’appelle, ton meilleur ami ? »

Une question anodine qui ne te semblais pas précisément surprenante, pas précisément trop impliquée dans sa vie privée. Toi, tu lui as bien donné le nom de ta meilleure amie. Mais tout le monde n’a pas ta capacité à parler, à t’ouvrir et à te confier.

« Oh oh. Un ou une petit.e ami.e secrète ? Okay j’insiste pas ! »

Puis, tu te mords la lèvre et tu souris de manière timide.

« Excuse-moi, je pose beaucoup de question et je ne suis pas très subtile… J’espère que je ne t’importune pas, n’hésite pas à me le dire si c’est le cas ! »

(c) kendall