- Victoria DaValle
- Arrivée : 05/10/2018
Messages : 27
Avatar : 02 - Darling in the FranXX
Avatar réel : Yeri
Crédits : Ka ♥
Multicomptes : Cléora × Ava
Logement : Chambre 105 au Chat Noir
Cursus : Escalade sportive
Occupation : Distribue des tracts le dimanche
Date de naissance : 14/05/2000
Age : 23
Couleur : #9267AB
Pts : 191
Bataille d'eau inattendue × Lior
×××××
Sortez de chez moi monsieur × Luca
Hurlements déchirants × Lyon
Ven 2 Nov - 15:05
Hurlements déchirants
LYON & VICTORIA
Le lit est vide, froid. Tu éteints ton réveil et tu appelles Luca. Il est pas dans le lit, à la douche peut être ? Tu te frottes les yeux en posant la main là où il aurait dû être. C'est froid, si froid. Depuis combien de temps il est levé ? Tu te lèves, tu fais ta vie sans imaginer une seconde ce qui a pu lui arriver. Mais au bout d'un moment tu t'inquiètes et tu sors de sa chambre. T'es gelée, même avec ta grosse veste sur les épaules. Un froid étrange qui te tient le cœur. Il pourrait l'écraser à tout moment finalement. Tu aurais pu continuer à le chercher longtemps, si les regards qu'on te lançaient ne t'avaient pas mis mal à l'aise. Tu croises toutes sortes de personnes qui n'osent pas te regarder ou au contraire te fixent d'un air désolé. Tu finis par attraper quelqu'un qui te raconte comme il peut ce qu'ils ont retrouvé ce matin. Des corps.
Le froid s'insinue dans ton muscle cardiaque, le ralentit alors que tu ouvres de grands yeux affolés. Il te sort les prénoms de ceux qui sont tombés. Mais tu ne le crois pas, tu l'insultes en partant comme une furie. Tu rentres de nouveau au Chat Noir, tu toques encore et encore à la porte de Lyon. Lui doit savoir la vérité. Luca ne peut pas être mort, c'est pas possible. Et Ciel ? Non, c'est des bobards tout ça.
Il sait toujours ce que les deux font. Il le sait toujours.
Toujours.
Le froid s'insinue dans ton muscle cardiaque, le ralentit alors que tu ouvres de grands yeux affolés. Il te sort les prénoms de ceux qui sont tombés. Mais tu ne le crois pas, tu l'insultes en partant comme une furie. Tu rentres de nouveau au Chat Noir, tu toques encore et encore à la porte de Lyon. Lui doit savoir la vérité. Luca ne peut pas être mort, c'est pas possible. Et Ciel ? Non, c'est des bobards tout ça.
« LYON SORS DE LA. »
Il sait toujours ce que les deux font. Il le sait toujours.
Toujours.
- InvitéInvité
Re: Hurlements déchirants × Lyon
Sam 3 Nov - 0:53
T'es mort. Tu marches, tu respires, mais t'es mort. Tu vois et tu sens le froid de l'hiver venir te mordre à gros crocs de givres. Tu sens toutes ces choses-là, jusqu'à la tristesse qui te saisit la poitrine, jusqu'à l'amertume et la colère qui rende ton cœur fou. T'en peux plus. T'as envie de crever. De te jeter du premier toit. T'en peux plus. C'est un supplice sans nom qui te ronge. Tu n'en dors plus la nuit. Tu pourrais pleurer. Oh oui tu pourrais pleurer, mais les larmes sont comme engloutis dans cette rage constante. Dans ta chambre, c'est le bordel, comme d'hab. T'as tout envoyé valsé. Tout est par terre. Et t'as frappé. Encore un ou deux autres coups et tu pourras voir l’intérieur de la chambre de ta voisine.
C'est un peu dans ton monde de rage, dans ce tout qui te fait bouillir en mille et une émotions, qu'on vient frapper a ta porte. Tu crois à un miracle. Tu te redresses, les émotions font fléchir tes genoux. Mais tu n'abandonnes pas, tu te jettes presque sur la porte et sa voix... tu la reconnais... Ce n'est ni Ciel, ni Luca. C'est, Victoria. Main sur la poignée, tu n'oses ouvrir... Tu ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que la voir te fera automatiquement imaginer Luca, juste là, à coté d'elle. Peut-être que si tu la vois, elle va te dire que c'est un gros prank de merde et qu'elle va te dire « eh, ça fait trois heures Luca est caché dans mon armoire, faut penser à finir votre jeu de débile là ! » en mode super vénère et se marrer... parceque c'est marrant quand même...non... sérieux. Tu veux imaginer tous les scenarii possibles. TOUS. Sauf celui qui s’apprête à se jouer dès que tu auras ouvert cette porte.
Tes doigts glissent sur la poignée, ouvrant la porte.
Victoria...
Ton visage craque, tes lignes se tordent, tes crocs se serrent... Tu as les mains qui tremblent, et tu ne cherches qu'une seule chose, à éviter son regard...
C'est un peu dans ton monde de rage, dans ce tout qui te fait bouillir en mille et une émotions, qu'on vient frapper a ta porte. Tu crois à un miracle. Tu te redresses, les émotions font fléchir tes genoux. Mais tu n'abandonnes pas, tu te jettes presque sur la porte et sa voix... tu la reconnais... Ce n'est ni Ciel, ni Luca. C'est, Victoria. Main sur la poignée, tu n'oses ouvrir... Tu ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce que la voir te fera automatiquement imaginer Luca, juste là, à coté d'elle. Peut-être que si tu la vois, elle va te dire que c'est un gros prank de merde et qu'elle va te dire « eh, ça fait trois heures Luca est caché dans mon armoire, faut penser à finir votre jeu de débile là ! » en mode super vénère et se marrer... parceque c'est marrant quand même...non... sérieux. Tu veux imaginer tous les scenarii possibles. TOUS. Sauf celui qui s’apprête à se jouer dès que tu auras ouvert cette porte.
Tes doigts glissent sur la poignée, ouvrant la porte.
Victoria...
Ton visage craque, tes lignes se tordent, tes crocs se serrent... Tu as les mains qui tremblent, et tu ne cherches qu'une seule chose, à éviter son regard...
- Victoria DaValle
- Arrivée : 05/10/2018
Messages : 27
Avatar : 02 - Darling in the FranXX
Avatar réel : Yeri
Crédits : Ka ♥
Multicomptes : Cléora × Ava
Logement : Chambre 105 au Chat Noir
Cursus : Escalade sportive
Occupation : Distribue des tracts le dimanche
Date de naissance : 14/05/2000
Age : 23
Couleur : #9267AB
Pts : 191
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Re: Hurlements déchirants × Lyon
Sam 3 Nov - 2:19
Hurlements déchirants
LYON & VICTORIA
Tu tapes encore et encore. Tu taperas jusqu'à ce qu'il se montre, lui et sa tronche. Mais tu regrettes dès qu'il ouvre la porte. C'est fulgurant, ça te déchire le cœur. Ton prénom à un goût amer dans sa bouche. Et ses yeux, son visage.
Non, non, non, non.
Tu continues de prier, tu continues de jurer mentalement que plus jamais tu ne crieras sur Luca. Plus jamais. Tu seras la meilleure petite amie du monde. Tu le seras c'est promis. Mais Lyon se brise sous tes yeux, il éclate en petits morceaux. Tu le vois, tes yeux sont bien écarquillés. Ils voient tout. Et puis il t'évite, mais tu as déjà compris. Tu as compris qu'il sait la vérité. Que ce qu'on t'a raconté c'est vrai.
Tu refuses et pourtant tes jambes lâchent. Tu t'écroules au sol en continuant de le regarder. Et enfin tu arrives à mettre un mot sur tout ça.
Luca est mort ?
Un gémissement dépasse tes lèvres, tu secoues la tête follement, tu ne veux pas. C'est pas possible ! Il était là quand tu t'es endormie, il te serrait dans ses bras, il ... ne reviendra plus. Ton cœur se déchire, tout comme ta voix. Tes mains se pressent contre ton cœur comme si elles pouvaient contenir toute la douleur qui explose en toi. Ca te brûle, ça t'écrase. Et Lyon, cet imbécile reste planté devant toi avec sa mine brisée. Il devient flou au fur et à mesure, les larmes t'empêchent de voir correctement. Elles t'aveuglent tout comme la douleur. Elles te séparent du monde extérieur. Et t'es là toute seule avec ta souffrance.
Non, non, non, non.
Tu continues de prier, tu continues de jurer mentalement que plus jamais tu ne crieras sur Luca. Plus jamais. Tu seras la meilleure petite amie du monde. Tu le seras c'est promis. Mais Lyon se brise sous tes yeux, il éclate en petits morceaux. Tu le vois, tes yeux sont bien écarquillés. Ils voient tout. Et puis il t'évite, mais tu as déjà compris. Tu as compris qu'il sait la vérité. Que ce qu'on t'a raconté c'est vrai.
« Non. »
Tu refuses et pourtant tes jambes lâchent. Tu t'écroules au sol en continuant de le regarder. Et enfin tu arrives à mettre un mot sur tout ça.
Luca est mort ?
Un gémissement dépasse tes lèvres, tu secoues la tête follement, tu ne veux pas. C'est pas possible ! Il était là quand tu t'es endormie, il te serrait dans ses bras, il ... ne reviendra plus. Ton cœur se déchire, tout comme ta voix. Tes mains se pressent contre ton cœur comme si elles pouvaient contenir toute la douleur qui explose en toi. Ca te brûle, ça t'écrase. Et Lyon, cet imbécile reste planté devant toi avec sa mine brisée. Il devient flou au fur et à mesure, les larmes t'empêchent de voir correctement. Elles t'aveuglent tout comme la douleur. Elles te séparent du monde extérieur. Et t'es là toute seule avec ta souffrance.